• LES SEPT RITES

     

    LES RITES SACRES LES RITES SACRES

     

     



                                                                                   

     

    INIPI

     

    l’Inipi (Sweat‑Lodge) est un rituel sacré - de purification -

    Il doit être conduit par un vrai medecine man traditionel selon des règles extrêmement précises et des prières,

    (cf Arvol looking Horse).

    Il peut être pratiqué une fois par semaine lors de la pleine lune et aussi avant chaque cérémonie, 

    Danse du Soleil - Quête de Vision, pour retrouver force et pureté, la sante ou celle d'une relation.

    L’Inipi permet d’éliminer les toxines et de se purifier pour recevoir les esprits et entrer en communion avec la nature et tous les éléments de la création.

     C’est un retour dans le ventre de notre Terre mère. 

    Tous les symboles sont présents : les branches de saule, les pierres, l'autel, l'eau et le feu. 

    Ce n'est pas un lieu de magie où les choses arrivent de cette manière. Il est nécessaire d’être très relié à la nature pour vivre des choses plus proches.

    Il y a des prières et une offrande de tabac à faire - pour remercier les forces de la nature et les arbres - avant de couper les branches de saules représentant

    l’énergie vitale - et dont deux vont représenter l'Est, deux l'Ouest, deux le Nord, deux le Sud. 

    Entre les points cardinaux, sud-est, sud-ouest, nord-ouest, et nord-est, sont plantés huit autres saules représentant les quatre vents.

     Ils sont reliés entre eux à leurs intersections. Cela demande beaucoup de respect.

    Là aussi c'est tout un rituel avec un medecine man traditionnel. Celui-ci doit être présent pour préparer et choisir le terrain et bénir l’Inipi sur la terre des ancêtres [d'une réelle importance] car l’Inipi sera relié avec les ancêtres de ce medecine man.

    Sans tous ces critères il faut mieux aller dans un sauna car le sacré est totalement absent !

    Une fois construite la Sweat lodge est de forme arrondie, elle est toujours orientée à l’ouest. 

    En avançant par l’axe central et en y pénétrant, sans rien sur soi, on retourne symboliquement dans le ventre maternel ou celui de la Terre‑Mère.

    Au milieu de la hutte, le trou creusé - où vont être déposéeierres chauffées dans 

    un feu à l’extérieur - représente le centre de l'univers où demeurent les esprits.

     Les pierres représentent les ancêtres et ne sont utilisées qu’une seule fois.

    La personne en charge du feu apporte les pierres chauffées à l'entrée de la Sweat Lodge sans jamais y rentrer, et ne fait que veiller.

    A côté, un autel symbolise la Lune avec ses douze aspects positifs et ses douze aspects négatifs. Avant d'entrer 

    dans la Sweat-Lodge, les objets sacrés ou personnels sont déposés dans cet autel et gardés par les vingt-quatre bâtonnets.

    Il y a un sens bien précis à suivre derrière le medecine man. 

    Tout se fait en cercles.

    Il y a quatre stades à franchir. Ce sont des cercles symboliques. A chaque étape 

    on atteint un niveau de compréhension différent permettant de trouver une grande clarté intérieure.

     

    Le premier est pour le physique. Il est la conscience de notre corps,des sensations physiques.

    Le second est pour le mental. Il permet de comprendre sa présence dans la Sweat lodge

    .Le troisième est pour l’émotionnel, c’est une ouverture pour la purification et la compréhension du sens et de l’importance de la prière pour renaître ensemble. C’est la plus difficile à traverser car elle bouleverse.

    Le quatrième est pour la spiritualité. C’est la prière avec le physique, le mental, l'émotionnel et le spirituel, il permet de comprendre et de reconnaître ainsi le mystère de la vie. 

    C’est la renaissance.

    Cette étape est liée au dernier cercle situé au sommet, où se trouvent enroulées 

    les offrandes de tabac. Le sommet de la Sweat Lodge forme une étoile, visible au-dessus. 

    Là se tient l'Oiseau‑Tonnerre. Sous la forme d'un Aigle, il est purificateur, il a recueilli toutes les prières et dirigé l'énergie venue du ciel, des quatre directions, de toute la création, sur la terre où on est assis.

    Le nuage formé enveloppe l’Aigle, se dissipe très haut dans le ciel et sur toute la création.

    Il annonce une nouvelle naissance, la personne qui sort d’un Inipi renaît et se doit d’avoir une nouvelle façon de vivre et de penser pour suivre le « chemin rouge ».

    L’Inipi est relié à l’énergie de cette tradition jamais perdue que les natifs qui vivent chaque seconde de leur vie en marchant sur les pas de leurs ancêtres et leurs connaissances !

    Les Natifs sont un peuple très éloigné de notre vision des choses et n'auront jamais ce désir de tout s'approprier !

     

    IMPORTANT :Cette cérémonie a été décrite sur bien des livres, ce qui n’aurait jamais dû être, comme le disent les vrais traditionnels, car eux savent l'importance que cela peut revêtir.faire un Inipi soi même peut provoquer des choses que nul ne peut se douter et même la mort ! il y a eu des exemples en Arizona,

     3 personnes ont trouvé la mort dans un Inipi mal conduit sans aucun medecine man à l'intérieur mais mené par un homme blanc pensant être initié......

     

    Un Inipi non mené dans la tradition et sans medecine man peut provoquer des maladies mais aussi toucher votre famille proche !

     

    L'Inipi est un culte NATIF, SACRE……

    A tout bon entendeur du respect de la tradition Native !

     

                                                          ecrit par Evelyne et Claudine BULL BEAR

     

    LES RITES SACRES

     

     

     

  •  Note : En quelques lignes nous espérons avoir présenté le plus fidèlement possible ce très

     beau rituel sacré Lakota, son message universel de respect et d’amour pour Tanka Wanka, Terre et Cieux.

     Les prières dites par le chaman, certaines précisions restent de son domaine et ne figurent pas dans ce texte.

                              

                                    Tapa Wanka Yeyapi - (The Throwing of the Ball) 

                            Le lancer de la balle

                             « Wico'han Sakowin » 

     

    Waskan Mani reçut ce rite sacré en vision.Il aperçut une jeune bisonne au centre et des bisons aux 4 quartiers. 

    Elle lança la balle et les bisons, transformés en hommes, la ramassèrent et lui rapportèrent, elle la lança à nouveau à l'Est, au Sud....

    La balle représente l'univers, le tout, ce qui est et ce qui est pas .

    Une jeune fille vierge se tient au centre, figure dans un cercle où l'herbe a été coupée sur un terrain et des groupes sont aux 4 orients, elle lance la balle faite en poils de bison, aux 4 directions et aux zenith et nadir.

    Pour celui qui parvient à attraper la balle, signe de conscience et responsabilité à l'égard de la tribu, c’est une bénédiction, il la rapporte à la jeune fille qui la relance.

    La balle retombe sur le peuple comme le pouvoir de Wakan Tanka est reçu par peu d'hommes surtout en ces temps ou l'on n'essaie plus de courir après elle et certains, même, n'essaientpas de la saisir.

    Il faut rétablir le jeu de la balle et quelqu'un va la rattraper à nouveau.C'est l'espoir des Lakota.

    Parfois ce jeu était lié aux premières règles d'une jeune fille et il était organisé par les parents pour l'honorer.

     Ceux qui attrapaient la balle gagnaient un présent par la famille. Seules les familles avec des biens pouvaient l'organiser. 

    La jeune fille recevait ses instructions de vie, ses devoirs et une ligne rouge était tracée sur son front

     Ce jeu de balle était composé de quatre équipes et de quatre goals, installés aux quatre quartiers, représentant le cours de la vie d’un homme passée à essayer d’attraper la balle, car cette balle symbolise le Grand Mystère ou l’univers.Il est difficile d’avoir la balle car les forces adverses, représentant l’ignorance, sont contre l’homme

    Avant l’aube, les gens se réunissaient autour du tipi sacré qui avait été préparé.

    Sur le sol de la loge sacrée recouvert de sauge, le chaman nettoyait une place en face de lui avec un couteau et un charbon était mis dans le feu. Il purifiait la pipe avec de la sweetgrass.Il y avait la balle faite en poils de bison et couverte de peau de bison, un crâne de bison et tout l’équipement nécessaire.

    Dès les premiers rayons du soleil entrant dans le tipi, le chaman faisait l’offrande à Wakan Tanka, et un rituel spécial pour les 4 directions. Il plantait alors un bâton, dessinait deux lignes dans les directions dans un ordre bien précis. 

    Puis il faisait deux rangées de tabac au sommet des deux allées et le tabac était peint en rouge.

    L’autel représentait l’univers et tout ce qu’il contient. 

    En faisant l’autel sacré le chaman chantait le chanunpa wakan olowan (chant de la pipe sacrée), un autre lokota dans la loge faisait des sons bien précis sur le tambour.Une jeune fille prenait place à gauche du chaman.Le chaman peignait la balle en rouge pour la couleur du monde et en bleu pour les cieux d’une façon bien précise, en faisant des offrandes et des prières, de telle manière que le ciel et la terre étaient unis dans cette balle qui devenait très sacrée.

    Le chaman priait et consacrait la pipe. Puis il tendait alors la balle à la jeune fille qui devait la tenir dans la main gauche et lever sa main droite vers les cieux. Il priait à nouveau. 

    Le chaman sortait de la première loge, en tenant la pipe sacrée et la jeune fille suivait en portant la balle dans sa main droite. 

    Puis la fille jetait la balle vers l’Ouest et une des personnes l’attrapait. 

    Après l’avoir embrassée et présentée aux 6 directions, la personne la remettait à la fille au centre. 

    De la même façon la balle était lancée vers les autres Directions. La cinquième fois la balle était lancée tout droit et il y avait une grande ruée jusqu’à ce qu’une personne ait la balle et la redonne à la fille au centre.

    Quand le lancer de balle était fini, le chaman tenait le tuyau de la pipe sacrée vers le ciel et prenait Wakan Tanka à témoin. Il souhaitait que la relation établie avec le rituel qui venait de se faire puisse durer et demandait à Wakan Tanka sa clémence pour le peuple.

    La pipe sacrée était ensuite fumée ou touchée par toutes les personnes présentes, et ceux, qui avaient eu la chance de toucher la balle, recevaient des cadeaux en chevaux ou peaux de bison. 

    Tous les gens étaient heureux et faisaient une grande fête.Il s’agit là d’un rituel très sacré sous l’aspect d’un jeu mais les lakotas avaient biens des jeux aussi pour se distraire:la balle à la paume, la course, le tir à l’arc, le jeu de la plume, les osselets, le jeu de la raquette, du mocassin, la toupie,des jeux d'hiver, le jeu de la bille avec une balle de glace, de bois ou de pierre, jeu féminin et la pointe de corne pour les hommes, le lancer d'os des femmes.

    Pour les enfants : le jeu du pied du daim, la peau d'ours, la course à la nage, cache cache, jouer aux parents , à la poupée , un jeu de chasse aux bisons un peu plus dangereux pour les plus grands.Les enfants aimaient mettre une branche dans l'eau en hiver, la retiraient, l'exposaient au froid pour la geler et suçaient le glaçon. Les jeux étaient nombreux et divers, faits de bois, d'argile, d'os ...

    Les Lakota sont, à ce jour, très joueurs et ont gardé l'esprit du jeu dans le bon sens du jeu. Ils ont adopte tous les sports et aiment faire des paris sur les équipes, ils adorent les loteries, bingos, tous les tickets à gratter etc...Ils sont très heureux quand une personne gagne 

    Les Lakota sont, à ce jour, très joueurs et ont gardé l'esprit du jeu dans le bon sens du jeu. Ils ont adopte tous les sports et aiment faire des paris sur les équipes, ils adorent les loteries, bingos, tous les tickets à gratter etc...Ils sont très heureux quand une personne gagne

                                                                 Evelyne et Claudine

     


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     Wanagi Yuhapi - Nagi Gluhapi

       (The Keeping of the Soul) (Garde de l'âme) 

     

                                             

    Ce rituel est très ancien, il a été interdit très tôt par les colons en 1890 et il s’est sûrement perdu car les Lakota ont dû, alors, relâcher les Wanagi. 

    Chacun devait aussi faire selon ses connaissances en mémoire de ce passé, ce qui explique les variantes mais l’essentiel reste le même.

    Ce rite, transmis par la femme bisonne blanche, et fait selon les vrais rituels sacrés, permettait de purifier l’âme des défunts. L'esprit du mort servait d'intercesseur auprès de Wakan Tanka, il retrouvait son unité et retournait ainsi à sa place de naissance – Wakan Tanka – il n’allait pas errer sur la terre comme les âmes mauvaises.

    Tant que l’âme était veillée, le peuple venait prier dans le tipi du défunt. Le jour où l’âme était libérée, tous les gens se rassemblaient et s’adressaient à Wakan Tanka en priant pour l’âme qui devait venir vers lui. 

    Au départ, Hehaka Sapa dit qu'ils ne gardèrent que l'âme des chefs puis ensuite de tous lesvertueux. La garde durait un, parfois deux ans. Le rite se passait avec de nombreuses purifications et prières. 

    Une mèche de cheveux du défunt était coupée (le nagi est dans les cheveux, les ongles dans le pelage, le feuillage, l'écorce), elle était passée au-dessus de la fumée de la sweetgrass pour la purifier, toujours avec des prières. On l’enveloppait ensuite dans de la peau de daim et elle était gardée dans une place spéciale du tipi. On allumait la pipe sacrée, qui était fumée et passée dans le cercle avec des prières. 

    Celui qui veillait l’âme d’une personne ne devait jamais combattre mais prier tout le temps. Il restait un exemple pour son peuple qui l’honorait et lui montrait de l’affection en lui apportant de la nourriture et des cadeaux. 

    En échange le gardien de l’âme présentait très souvent sa pipe à Wakan Tanka en faveur de nation.Après le long temps de veille, une loge de cérémonie couverte de sauge était construitepour la cérémonie de la libération de l’âme. La femme du gardien de l’âme venait dans le tipi en pleurant. Elle prenait la housse sacrée et retournait à la loge, s’asseoir en face du gardien de la pipe sacrée et la lui remettre. 

    Des prières étaient dites à l’âme du défunt pour l’assurer de l’amour de ses relations qui prenaient soin d’elle. Quatre vierges étaient présentes pour ce rituel. C’était un jour sacré.

    Un cercle était tracé sur le sol sur un lieu symbolique et on y plaçait la housse sacrée. 

    Un autre cercle était fait avec de la terre, prise de ce lieu, sur lequel une croix était dessinée de l’Ouest vers l’est et du nord au sud. 

    La pipe était placée au dessus de la croix vers une direction bien précise. Puis la housse sacrée était placée à côté de la pipe, en bas, en signe que l’âme allait bientôt voyager sur la « bonne route ».On fumait à nouveau la pipe. 

    Sous les pleurs un piquet de saule de la hauteur d’un homme était construit. Autour du sommet on attachait un morceau de peau de daim sur laquelle on peignait un visage.

    En haut de ce visage, il y avait une coiffe de guerre et autour du piquet, une peau de bison. Cela représentait le dépouillement.On apportait de la nourriture dans la loge et l’offrande était déposée dans un petit trou creusé au pied du piquet de l’âme. Le trou était recouvert de déchets, cela symbolisait le dernier repas de l’âme et on prenait l’enveloppe de l’âme. C’était l’au revoir. 

    Le gardien de l’âme embrassait la housse sacrée, et le gardien de la pipe lui recommandait d’être bon avec tout le monde comme il l’avait été avec l’âme.Le gardien de la pipe marchait vers le nord et s’adressait à chaque vierge en les touchant de l’enveloppe sacrée. 

    En élevant la housse vers les cieux, il se dirigeait vers la porte de la loge et pleurait quatre fois en faisant une prière. 

    Quand l’enveloppe sortait de la loge, l’âme était libérée et partait vers Wakan Tanka. 

    Alors la housse, contenant la mèche de cheveu, n’était plus sacrée, la famille pouvait la garder si elle le souhaitait.La joie revenait ensuite et la fête et les réjouissances débutaient.

    Quand il s’agissait d’un enfant décédé ou un fils bien aimé, les parents offraient une pipe au chamane, lequel la fumait avec les parents s'il consentait au rite. 

    Le chamane coupait alors une mèche de cheveux du défunt (pour le nagi). 

    On coupait de l'étoffe, la mère offrait la moitié de cette étoffe à la terre en l'enterrant loin du camp, l'autre partie est divisée en 8 et donnée à un homme qui avait déjà gardé un nagi.

     Les devoirs du père commençaient dès que la mèche de cheveux était coupée, il devait observer des règles très précises et respecter beaucoupd' interdits pour ne pas attirer le malheur sur les siens. 

    Dans cette vie moderne, il serait très difficile de suivre ses règles

    Un tipi était érigé pour le nagi, la boucle de cheveux était mise dans un sac de daim avec la pipe qui a suivi au rite, et d'autres objets choisis par la famille, le tout était enveloppé pour faire un paquet qui ressemblait à un berceau Natif.Il chevauchait alors autour du camp en annonçant son intention de garder le nagi. 

    On attachait alors ce paquet qui ressemblait à un berceau d'une manière spéciale selon les directions. 

    Le père et la mère devaient donner à manger au wanagi de la viande et du jus de cerise, tout letemps de la garde. 

    Il y avait même un cheval wanagi tashuka pour transporter son tipi dans les déplacements de camp

    Pendant cette période toute la famille préparait des objets, des vêtements pour offrir à la fin de la garde de l'esprit.

    Quand ce jour approchait, le chamane plantait un bâton esprit qu’il sculptait et l'habillait pour représenter le défunt que l'on plaçait dans le tipi.

     Un rite spécial était accompli. Les parents et amis arrivaient, nourrissaient pour la dernière fois le nagi.

    La famille du défunt faisait alors don de tous leurs biens y compris leur tipi et restait dans le dénuement.Après les parents et amis donnaient de nouveaux habits un nouveau tipi etc...pour qu’ils recommencent une autre vie.

     

                                                                                         Evelyne et Claudine


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  • Rappel :

    Ce rituel est sacré et doit être respecté, comme tous les rituels que nous présentons. Ces 

    quelques explications sont données dans le but de mieux comprendre les natives et leur 

    spiritualité mais en aucun cas ces rituels doivent être copiés. Toute utilisation sans un vrai 

    medicine man native est une profanation et reste sans valeur.

                              

     

                   Hunka Lowanpi (the Making of Relatives)

                    ( LIEN DE PARENTE)

                   

    Ce rituel Lakota a été transmis par la Femme Bisonne Blanche.

    Le temps propice pour ce rituel est le mois d’Avril ou l’été en raison de l'abondance de nourriture à partager !

    C’est un rituel sacré pour établir un lien de parenté sur la terre, reflet de la véritable relation de parenté existant entre l’être humain et Wakan Tanka (le Grand-Père). 

    Il s’agit également d’établir un lien de parenté avec les autres hommes, même d’une autre nation.

    Il a été partagé avec le peuple Arikara pour la première fois.

    HANBLE : rêves réciproques....Deux personnes rêvent réciproquement l'une de l'autre.

    On fêtera cette expérience semblable, ce culte appelé Wakan icihanbla : Rêver de façon sacrée.

    Mato Hoksila eut la vision d'un champ de mais, alors qu'il voyageait il trouva le même champ de mais et ramena du mais au camp ! 

     Les Arikara envoyèrent des messagers pour demander qu'on leur rende leur bien et apportèrent du tabac tressé en présent.

    Les Lakota acceptèrent l'offre de paix. Mato Hoksila dit que les Lakota devraient établir avec ce peuple une paix perpétuelle qui sera un exemple pour les autres peuples.

    Grâce au Hunka Lowanpi, ce fut la 1ere utilisation du rite intertribal et un enseignement pour les Arikara.Le propre du rite était l'adoption par un aîné, relation père à fils, mère à fille ou encore, frères ou sœurs.

     Un jeune homme pouvait prendre pour hunka une femme plus âgée. Il devait choisir 3 amis, ses conseillers et donner une fête en leur honneur et leur dire qu'il ou elle avait choisi quelqu'un pour être son père, mère ou frère/sœur ou adoption et les envoyer à lui.

    Si la personne choisie acceptait, elle fumait la pipe et la passait.Celui qui demande le hunka donne la raison qu'il a choisi, soit la personne est malade, lui porte de l'Amitié ou un esprit lui a parle !

    Ceux-ci tenaient des réunions privées.

    Le hunka se doit de protéger les femmes et enfants de l'autre, beaucoup de dons sont offerts lors de cette cérémonie.

    On offre une pipe au chaman pour qu'il célèbre et chante le hunka ..

    Si celui-ci allume la pipe c'est l'accord du rite, les prières sont faites de manières sacrées et n'ont pas à être dévoilées ici, tout se déroule de façon très précise dans la disposition des offrandes et autres chaque chose a sa place bien déterminée.

    La Femme Bisonne Blanche est présente dans la fumée de la pipe, les énergies négatives seront aussi repoussées d'une certaine manière. 

    Cette cérémonie du Hunka Lowanpi avait lieu dans un tipi, à l’intérieur duquel une placeavait été nettoyée à l’aide d’un couteau pour y placer 4 charbons et de la sweetgrass (foin d’odeur) servant à la purification de toutes les choses intervenant dans le rituel. Il y avait la pipe, le tabac, les épis de mais ou queues de chevaux, la sauge, deux hochets très spéciaux qui représentent le pouvoir des esprits de façon très traditionnelle et surtout sacrée, la couleur rouge pour le jour et bleu fonce pour la nuit.Le rite se déroule de nuit, le chaman choisit les épis et peindra certains, d'autres pas, selon l'aide de son esprit, en bleu ou rouge.Les directions sont représentées

    Une vessie de bison était placée en face de la personne faisant la cérémonie qui tenait un morceau de tabac en direction de l’Ouest.

    A chaque étape il y avait des prières et des purifications. Le tabac était offert aux quatre directions avant d’être mis dans la vessie de bison selon un rituel bien précis.

    Le sac formé représentait ainsi les énergies de l’univers, une pincée de tabac étaient offerts aux cieux et à la terre mère avant d’être mis dans le sac devenu sacré selon un rituel sacré bien précis. L’ouverture en forme de bouche était alors fermée, un poil de bison et de la sweetgrass étaient placés au dessus et il était ensuite enveloppé dans une housse et fermé avec une corde aux deux extrémités pour pouvoir être porté.Le jour suivant les personnes, ayant participé à la cérémonie, fumaient cette pipe et la housse était présentée au peuple en signe de paix et de lien de parenté.

    La pipe, sortie de la loge, passait en cercle dans les mains du peuple qui l’embrassait sur la bouche en signe d’acceptation du lien de parenté.

    Elle était fumée une fois de plus et repassait dans les mains du peuple.

    Pour montrer le sacré, le sac était placé au sommet du pôle de la loge 28.

     Un autre tipi était préparé pour les rites qui allaient suivre.Le jour d’après dans le tipi spécial, la sweetgrass était placée sur des charbons et tout était purifié au-dessus de la fumée de la pipe sacrée. 

    Un autel sacré était construit, le peuple se peignait le visage d’une façon particulière pour l’occasion.Prières, purifications toujours jusqu’à la viande de bison séchée, et une fête s’ensuivait.La pipe était fumée et repassait par les mains du peuple.

    Pour les femmes le rite était le même sauf qu'elles ne se dépouillaient pas de leur vêtements, on insistait sur la générosité et l'hospitalité.

     Sitting Bull choisit, comme hunka, un jeune assiniboine dont lui et ses compagnons avaient tué toute sa famille. Ils seront tués ensemble !Il y a des cérémonies aussi pour donner un nom, avec remise de plume d'aigle des offrandes seront distribuées a l'assemblée de la viande séchée préparée de manière traditionnelle et du jus de cerise sauvage : canpa 

     

                                                                              Evelyne et Claudine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    DINE

    Isna ti ca lowan –

     

     

    Preparing a Girl for Womanhood ou Ishnata Awicalowan: ceremony of isolation at first menstruation

    Cette cérémonie est connue comme un rituel envoyé par la Femme Bisonne Blanch. Tant qu’elle n'a pas eu ses menstruations, La jeune fille peut être considérée comme un garçon ! (le jeune garçon, lui, quand sa voix commençait à muer, pouvait aller chercher une vision).

    Lorsqu'une jeune fille a ses premières règles [ses lunes], c'est un moment sacré.Elle était conduite par sa mère à l'Inastipi (non pas par exclusion mais par marque de respect pour son âge à pouvoir procréer). Elle était informée de ses responsabilités de femme par rapport à la Vie. On lui enseignait tout sur la fécondité et la création. Elle était conviée à faire de la broderie avec des piquants de porc épic et des mocassins, si elle ne le faisait pas, elle ne serait jamais industrieuse.

    Le moment des menstruations est un processus de purification. Durant cette période, la femme ne doit pas toucher aux objets sacrés, aux plumes, ni assister aux cérémonies sacrées ni même cuisiner. Il faut attendre le cycle suivant, il lui revient alors une énergie nouvelle.

    Dans le passé, il y avait un tipi des lunes, les femmes restaient à l'écart quatre jours à ne rien faire pour reprendre leurs forces et retrouver leur énergie nouvelle dans ce repos !

    Pendant la cérémonie on appelait l’aide de Pte san win (la Femme Bisonne Blanche) pour sa sagesse, afin de s’assurer que la future femme serait capable de vivre selon ses principes, en suivant la voie ou en devenant Pte San

    Il appartenait au Wicasa Wakan, devant faire partie de la confrérie des rêveurs de bisons, de mener cette cérémonie

     qui aura lieu environ 10 jours après la période menstruelle. Les parents devaient jouer un rôle important aussi, et la cérémonie se déroulait de façon traditionnelle avec tout un protocole, des offrandes bien particulières etc..

    Aucune femme ne devait avoir ses règles pour assister à la cérémonie.

    On chantait le chant du bison enseigné par la femme Bisonne Blanche "tatanka lowanpi" 

    pour ne pas qu'Iktomi puisse infiltrer un autre ton, mauvaise influence !

    On chantait le chant du bison enseigné par la femme Bisonne Blanche "tatanka lowanpi" 

    pour ne pas qu'Iktomi puisse infiltrer un autre ton, mauvaise influence !

     

    Le rituel d'initiation de la jeune fille était placé sous le patronage du bison pour assurer la possession des vertus féminines les plus prisées,chasteté, fécondité, labeur et hospitalité.

     La jeune femme alors devait mettre son paquet menstruel et le placer sur une colline près du camp, d'une certaine manière près d’ un prunier qui garderait sa fécondité étant vivant et fructifère et le protègerait de la mauvaise influence d'Iktomi. Là aussi on pouvait reconnaître le futur de la jeune femme selon ce qui arrivait au paquet A la fin de la cérémonie la jeune fille portait une plume d'aigle que le Chaman lui avait attaché dans les cheveux, lui signifiant qu'elle aurait beaucoup d'enfants. Cette plume indiquait qu'elle était devenue femme et le pagne, qu'elle portait alors jusque là, était rejeté de ses parents prouvant Le rituel d'initiation de la jeune fille était placé sous le patronage du bison pour assurer la possession des vertus féminines les plus prisées, chasteté, fécondité, labeur et hospitalité.

    La jeune femme alors devait mettre son paquet menstruel et le placer sur une colline près du camp, d'une certaine manière près d’ un prunier qui garderait sa fécondité étant vivant et fructifère et le protègerait de la mauvaise influence d'Iktomi. Là aussi on pouvait reconnaître le futur de la jeune femme selon ce qui arrivait au paquet !

    leur acceptation du rituel et du fait de voir leur fille devenue femme.Là, les hommes pouvaient offrir des bâtons indiquant combien de chevaux ils pouvaient offrir en vue du mariage

     Même si une décision était prise ce jour là, la femme n'était prise que plusieurs années après, le temps qu'elle apprenne tout ce qu'une femme se doit de savoir

    Si l'accord était changé, le père se devait de donner ce que le prétendant avait proposé.

    Le chaman recevait un cheval du père et la "fille devenue femme" et sa mère offraient des présents  offraient des présents à l'assistance. Et bien sûr un grand repas clôturait la cérémonie.

    Remarque :Ces rituels ont été écrits, développés dans des livres mais se devaient de rester sacrés et secrets !

    Ici nous les notons pour faire revenir ce sacré et ce respect des Traditions en vue d’une bonne compréhension.

    Il faut savoir remettre les choses à leur place et laisser accomplir ce qui se doit par les êtres qui se doivent de le faire.

    Il est aussi important de bien reconnaitre la force de ce rituel qui est très important pour la femme ne serait ce qu'à notre époque, à savoir que la femme mériterait de pouvoir encore se retirer et se reposer pendant ce temps menstruel !

    Aujourd'hui ces rituels ont encore lieu dans les familles traditionnelles.

    Certaines filles préfèrent rester à la maison lors de leur moon plutôt que d'aller en cours !

    Les présents de remerciement peuvent avoir changé avec la modernité ...ici on offrira des stars blanket et autres ...

    Il faut savoir aussi que toutes les familles ne sont pas traditionnelles et qu’il arrive qu’elles suivent d'autres voies,

    il y a plusieurs lignées d'églises sur les réserves.

    Les rituels peuvent être enseignés dans certaines écoles et même suivis pour celles qui souhaitent les vivre.

    Il ne faut pas confondre le mot shaman et homme medecine qui, lui, ne soigne qu'avec l'aide des p

     

                                                      CLAUDINE BULL BEAR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •                                                                                            LA DANSE DU SOLEIL

     

    Les cérémonies que nous décrivons sont des rites sacrés traditionnels, appartenant uniquement aux amérindiens (native Americans) et sont conduites par un medecine man traditionnel et des guides. 

     • Wiwanyag Wachipi - the sun dance ceremony 

      Cérémonie de la danse du soleilElle a été offerte au peuple Lakota par la White Buffalo Woman (la femme bisonne La cérémonie de la danse du soleil est respectée pour son caractère sacré et comme tout rite sacré, elle est conduite par un medecine man t T Traditionnel et des guides. 

    Beaucoup de règles sont à respecter :

      • le lieu, 

      • l'arbre choisi,

      • la cérémonie avant de le couper, 

      • les règles à respecter pour le porter, 

      • autre cérémonie avant de le déposer sur l'axe du cercle de la sun dance

    C’est le rite majeur de la spiritualité des natives des plaines. De nos jours la cérémonie de la danse du soleil a lieu en clan, par famille et non plus par grands rassemblements intertribaux. Elle a lieu une fois par an pendant le solstice d’été, durant la pleine lune, de mi juin à fin juillet pendant 4 jours.

    C’est une prière au Grand Esprit, une reconnaissance du pouvoir des forces de l’univers.

    Le soleil est honoré ainsi que Maka Ina (la Terre mère), Tate’Tobe (les quatre vents) et Wakinyan 

    (les forces du tonnerre). Les danseurs remercient Tanka Wanka de laisser la vie sur la terre, de pouvoir exister, c’est une offrande. 

    La cérémonie de la danse du soleil se passe dans un cercle sacré. Il se forme autour un autre 

    cercle où se tiennent ceux qui viennent soutenir les danseurs. Une femme sacrée peut être choisie pour représenter le côté féminin de la création, elle s’assoit près du lieu sacré et reste avec les danseurs durant les quatre jours

    .La personne qui mène les danseurs a fait les rêves nécessaires permettant de mener la cérémonie.

     

    C’est 4 jours de jeûne complet et de danse face au soleil, de son lever à son coucher pour que l’esprit et la force descendent sur les danseurs.Le soir il y a une sweet loge (Inipi) pour se purifier. Chacun choisit son jour pour le perçage,C’est souvent le 4ème jour. L’homme medecine perce la chair à l’aide d’un crochet situé à l'extrémité d'une corde, elle-même amarrée à l'Arbre de vie qui a été coupé et dressé au centre de l'aire de danse. L’incision se fait sur la poitrine, le dos ou le bras.

    On pouvait aussi glisser la serre sous la peau et la recouvrir avec elle pour qu’elle reste maintenue à l’intérieur du corps.

    C’est le symbole du cordon ombilical, corde reliant le danseur à l’énergie, à l’arbre de vie.De nos jours les danseurs sont reliés à l’arbre central par une corde passée autour de l’alène qui est dans la chair.Accroché, le danseur approche de l’arbre 4 fois, le touche 4 fois (4 points cardinaux). 

    Après chaque approche il repart à reculons pour tendre la corde et il prie.

    Pour se libérer, il tire fort en arrière et la chair éclate dégageant l’alène où la serre est fixée à l’intérieur. Ceci a pour but de couper l’ego.

    Chaque tribu pratique ses propres rituels et ses propres danses, mais ces cérémonies possèdent nombreux traits communs, comme la danse, les chants, les prières, le tambour, les visions, le jeûne, et dans certains cas, le perçage de la poitrine ou du dos.Dans le passé l’homme medecine fixait une serre d’aigle dans la peau. Après avoir ouvert la chair avec la serre d’aigle on glissait une alène de bois à laquelle on fixait la serre, raccordée à l’arbre 

     

                                                                                              CLAUDINE BULL BEAR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      


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            Hamblechia Hanblecheyapi       

    La Quête de vision

    Pour le quêteur c’est une descente au fond de lui-même avec courage et simplicité, il entre en contact avec les esprits,

    le monde spirituel et les forces de la création pour être guidé. Elle dure rarement plus de 4 jours et 4 nuits.

    Purifié par l’Inipi, le quêteur reste sans boire, ni manger, ni fumer, il prie en appelant les esprits. Il laisse de côté le

    physique, le mental et les émotions.

    Il dispose 4 bâtons provenant de 4 buissons différents autour de

     lui ou 4 tiges de saule blanc placées aux 4 coins cardinaux 

    auxquels sont accrochés des fanions de couleur.

    Est : bleu pour le ciel et jaune pour la lumière

    Ouest : vert – noir pour la Terre mère et les êtres du tonnerre

    Sud : blanc pour le monde des esprits

    Nord : rouge pour le pays d’où viennent les bisons représentant le sang du peuple

    Le quêteur reconnaît les forces de l’univers venant des 4 points cardinaux et crée la liaison entre elles. Il est assis au centre, jambes croisées, il est relié aussi à l’axe terre-ciel. Il prie et attend les visions. Le message reçu est personnel. C’est une grande étape spirituelle.

                                                                            Ecrit par Evelyne

     

                                                         

    Cette cérémonie est Traditionnelle et Native et n'a pas à être adoptée ou copiée !

    Elle a été offerte aux Natifs par la White Buffalo Woman.

                                                           

                                                                                                 Claudine BULL BEAR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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